« Au niveau travail je me retrouve complètement à la ramasse là, sans savoir ce que je veux en vrai. Je regrette de m’être lancée dans les études sans m’être posé les bonnes questions. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter ? J’ai un Bachelor et un Master en psychologie. Je crache pas dessus, c’est quand même un gros plus. Mais je me rends compte que je veux pas être dans un bureau à taper des rapports toute la journée. Non, non ! Je veux être dans l’action.

Je viens de finir un stage en neuropsychologie. C’était très intéressant, mais je me vois pas faire passer des tests à la chaine, chercher des diagnostics à tout prix. Et maintenant tout est performance à fond. Je suis ok d’avoir un travail, mais y’a aussi mes hobbies, mes passions. Notre travail c’est pas nous ! Je vois une grande différence avec la génération de mes parents. Pour eux, le travail c’est leur identité, ils donnent tout pour ça. Et quand la pression est trop forte, ils ont du mal à lâcher prise. Ça a nourri ma réflexion. Je me suis souvent dit : franchement je vais pas me mettre dans des états comme ça à cause du travail !

Du coup je suis en pleine recherche de nouveaux projets. Quand j’étais étudiante, j’avais un job avec des personnes âgées. Je faisais de la présence à domicile, des balades, des jeux etc. Quand je suis avec elles, je suis dans leur vie, c’est quelque chose de très concret. Tu te dis : mais putain, c’est utile ! C’est hyper gratifiant ! C’est des choses comme ça qui m’apportent de la joie. Ce que j’aime c’est que c’est hyper simple et ça m’a permis de développer mon écoute et le non-jugement.

Franchement, ce job m’a aussi fait relativiser. On vieillit tous, on va tous mourir, alors plus de prises de tête ! Avant je me prenais la tête à fond : t’as presque 30 ans, t’as pas de « vrai » travail, etc. Mais là je m’en fiche totale. Comme je suis à un point de changement, il faut surtout pas que j’écoute la pression sociale. Je fais comme je peux et ça va se goupiller à un moment donné ! »

(Quai Wilson)

Publié le: 8 février 2022

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« Au niveau travail je me retrouve complètement à la ramasse là, sans savoir ce que je veux en vrai. Je regrette de m’être lancée dans les études sans m’être posé les bonnes questions. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter ? J’ai un Bachelor et un Master en psychologie. Je crache pas dessus, c’est quand même un gros plus. Mais je me rends compte que je veux pas être dans un bureau à taper des rapports toute la journée. Non, non ! Je veux être dans l’action.

Je viens de finir un stage en neuropsychologie. C’était très intéressant, mais je me vois pas faire passer des tests à la chaine, chercher des diagnostics à tout prix. Et maintenant tout est performance à fond. Je suis ok d’avoir un travail, mais y’a aussi mes hobbies, mes passions. Notre travail c’est pas nous ! Je vois une grande différence avec la génération de mes parents. Pour eux, le travail c’est leur identité, ils donnent tout pour ça. Et quand la pression est trop forte, ils ont du mal à lâcher prise. Ça a nourri ma réflexion. Je me suis souvent dit : franchement je vais pas me mettre dans des états comme ça à cause du travail !

Du coup je suis en pleine recherche de nouveaux projets. Quand j’étais étudiante, j’avais un job avec des personnes âgées. Je faisais de la présence à domicile, des balades, des jeux etc. Quand je suis avec elles, je suis dans leur vie, c’est quelque chose de très concret. Tu te dis : mais putain, c’est utile ! C’est hyper gratifiant ! C’est des choses comme ça qui m’apportent de la joie. Ce que j’aime c’est que c’est hyper simple et ça m’a permis de développer mon écoute et le non-jugement.

Franchement, ce job m’a aussi fait relativiser. On vieillit tous, on va tous mourir, alors plus de prises de tête ! Avant je me prenais la tête à fond : t’as presque 30 ans, t’as pas de « vrai » travail, etc. Mais là je m’en fiche totale. Comme je suis à un point de changement, il faut surtout pas que j’écoute la pression sociale. Je fais comme je peux et ça va se goupiller à un moment donné ! »

(Quai Wilson)

Publié le: 8 février 2022

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