« Il y a eu des bons et des mauvais côtés, mais il y a eu beaucoup de blessures dans mon enfance qui m’affectent encore maintenant. C’est avec le père… Il était d’une grande violence. Verbale et physique. J’ai trois frères et trois sœurs qui ont aussi tous subi la même chose. Je crois que je peux dire que ça m’a suivie toute ma vie. Mais c’est maintenant que je commence à travailler là-dessus.

J’ai la chance d’être en pré-retraite, alors effectivement ça m’a certainement aidée à commencer cette démarche. Pour l’instant je suis en train de faire une art-thérapie. C’est une expression de ce qu’on a à l’intérieur par des créations d’ordre artistique. Des dessins, des peintures, des collages, des choses comme ça. C’est le support qui permet d’exprimer des choses qui sont enfouies. Ça fait bientôt une année, c’est un processus assez lent, mais ça m’aide. Déjà arriver à accepter la colère : la voir, l’identifier, la reconnaître et l’accepter. Idéalement il n’y a plus de colère, mais c’est pas possible. Le travail c’est de vraiment examiner ça, pour vraiment le mettre à plat et pouvoir vivre avec.

Parce que pour l’instant j’ai caché ça, j’ai repoussé ça très loin, mais en fait c’est encore bien là. Ce travail permet de faire un peu ressortir et de vraiment voir…peut-être d’apprivoiser. Je ne sais pas encore comment exprimer tout ça. Je suis très contente d’avoir trouvé cette personne, elle me convient bien. Un regret c’est de ne pas avoir commencé ce travail sur moi-même plus tôt. Parce que je pense que ça a quand même…ça ne m’a pas facilité les relations avec d’autres personnes. Des petites relations d’amitié y’a pas de problème, mais plus proche que ça…ça n’a pas été…à cause de mon enfance. Arriver à être en confiance, et dans l’amour. Si on arrive à ça je pense qu’on vit mieux. »

(Pont des Bergues)

Publié le: 19 septembre 2020

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« Il y a eu des bons et des mauvais côtés, mais il y a eu beaucoup de blessures dans mon enfance qui m’affectent encore maintenant. C’est avec le père… Il était d’une grande violence. Verbale et physique. J’ai trois frères et trois sœurs qui ont aussi tous subi la même chose. Je crois que je peux dire que ça m’a suivie toute ma vie. Mais c’est maintenant que je commence à travailler là-dessus.

J’ai la chance d’être en pré-retraite, alors effectivement ça m’a certainement aidée à commencer cette démarche. Pour l’instant je suis en train de faire une art-thérapie. C’est une expression de ce qu’on a à l’intérieur par des créations d’ordre artistique. Des dessins, des peintures, des collages, des choses comme ça. C’est le support qui permet d’exprimer des choses qui sont enfouies. Ça fait bientôt une année, c’est un processus assez lent, mais ça m’aide. Déjà arriver à accepter la colère : la voir, l’identifier, la reconnaître et l’accepter. Idéalement il n’y a plus de colère, mais c’est pas possible. Le travail c’est de vraiment examiner ça, pour vraiment le mettre à plat et pouvoir vivre avec.

Parce que pour l’instant j’ai caché ça, j’ai repoussé ça très loin, mais en fait c’est encore bien là. Ce travail permet de faire un peu ressortir et de vraiment voir…peut-être d’apprivoiser. Je ne sais pas encore comment exprimer tout ça. Je suis très contente d’avoir trouvé cette personne, elle me convient bien. Un regret c’est de ne pas avoir commencé ce travail sur moi-même plus tôt. Parce que je pense que ça a quand même…ça ne m’a pas facilité les relations avec d’autres personnes. Des petites relations d’amitié y’a pas de problème, mais plus proche que ça…ça n’a pas été…à cause de mon enfance. Arriver à être en confiance, et dans l’amour. Si on arrive à ça je pense qu’on vit mieux. »

(Pont des Bergues)

Publié le: 19 septembre 2020

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