« Se vendre sur le marché du travail, c’est un truc que je traverse actuellement. C’est un peu l’angoisse le fait qu’on te rapporte à ce genre de choses. J’ai toujours un peu cette culpabilité de pas en faire assez, que je devrais me vendre plus, qu’il faut être en compétition avec les gens. J’ai fait des études pour en apprendre un peu plus sur la société, en me disant « oh je vais faire de la socio-économie, de l’histoire économique, des sciences de l’environnement » des trucs comme ça. Et bah du coup le problème c’est que j’en sais trop sur la société, sur pourquoi ça marche pas, etc. Et après ça, va te vendre sur le marché du travail (rires) !

Entre devoir survivre, réussir à trouver une place dans le monde et suivre ses injonctions morales personnelles… Le problème c’est que cette espèce de logique de marché se retrouve partout. Donc en fait, on est un peu là « ah, ha, ha, à part aller faire cramer des banques et des parlements… (rires) ! » Mais en même temps j’ai pas envie de faire ça parce que je suis pas quelqu’un de nature violente… donc on est un peu coincés (rires) ! »

(Parc des Bastions)