« Actuellement, je fais mon stage d’avocat dans une étude spécialisée dans le droit des étrangers. J’ai toujours voulu être avocate, aussi loin que je puisse m’en souvenir. Le fait de convaincre par des arguments solides c’est quelque chose qui me passionne. J’aime énormément le contact avec les gens, pouvoir m’imprégner d’une histoire. Et de pouvoir porter la parole de ceux qui n’ont pas forcément les bons outils pour pouvoir plaider leur cause.
Mais disons que ça se passe pas forcément comme j’aurais pensé. Je pensais qu’une fois passées les études, je prendrais uniquement du plaisir à apprendre la profession. Mais la charge de travail est vraiment très importante, et le niveau d’exigence aussi. Et c’est normal parce que c’est un métier qui touche à la vie des gens. On peut pas se permettre de faire des erreurs. Mais franchement, j’arrive pas du tout à faire cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Je commence super tôt, je finis super tard, je viens le samedi, et le dimanche je pense constamment à comment ça va se passer le lundi. J’avoue que souvent quand je rentre chez moi je suis pas de très bonne humeur. Et tout le temps que je passe à l’étude, c’est du temps en moins passé avec ma famille. Ma mère est malade actuellement, et ça me fait assez mal de pas pouvoir l’épauler comme je voudrais.
J’ai toujours pensé que mon avenir professionnel allait peser le plus lourd. Mais maintenant, en me rendant compte que ça sera certainement au détriment de ma vie personnelle, je me pose beaucoup de questions. J’aimerais bien ouvrir mon étude, ou reprendre l’étude de quelqu’un. Mais j’aimerais aussi avoir des enfants. Et je me demande comment je vais pouvoir concilier les deux. Est-ce que je vais devoir faire une concession ? C’est quand même assez compliqué pour une femme, même au 21eme siècle.
Au final, si je devais faire un choix, je pense que j’opterais pour avoir une vie de famille. C’est bien d’avoir un métier et de l’exercer, mais si au final on peut pas s’épanouir avec les personnes qu’on aime… Je sais pas si ça aurait un sens. Mais la vie est pleine de surprises ! Je vais déjà au bout de ce que j’ai commencé, et ensuite on verra ! »
(Quai des Bergues)
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« Actuellement, je fais mon stage d’avocat dans une étude spécialisée dans le droit des étrangers. J’ai toujours voulu être avocate, aussi loin que je puisse m’en souvenir. Le fait de convaincre par des arguments solides c’est quelque chose qui me passionne. J’aime énormément le contact avec les gens, pouvoir m’imprégner d’une histoire. Et de pouvoir porter la parole de ceux qui n’ont pas forcément les bons outils pour pouvoir plaider leur cause.
Mais disons que ça se passe pas forcément comme j’aurais pensé. Je pensais qu’une fois passées les études, je prendrais uniquement du plaisir à apprendre la profession. Mais la charge de travail est vraiment très importante, et le niveau d’exigence aussi. Et c’est normal parce que c’est un métier qui touche à la vie des gens. On peut pas se permettre de faire des erreurs. Mais franchement, j’arrive pas du tout à faire cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Je commence super tôt, je finis super tard, je viens le samedi, et le dimanche je pense constamment à comment ça va se passer le lundi. J’avoue que souvent quand je rentre chez moi je suis pas de très bonne humeur. Et tout le temps que je passe à l’étude, c’est du temps en moins passé avec ma famille. Ma mère est malade actuellement, et ça me fait assez mal de pas pouvoir l’épauler comme je voudrais.
J’ai toujours pensé que mon avenir professionnel allait peser le plus lourd. Mais maintenant, en me rendant compte que ça sera certainement au détriment de ma vie personnelle, je me pose beaucoup de questions. J’aimerais bien ouvrir mon étude, ou reprendre l’étude de quelqu’un. Mais j’aimerais aussi avoir des enfants. Et je me demande comment je vais pouvoir concilier les deux. Est-ce que je vais devoir faire une concession ? C’est quand même assez compliqué pour une femme, même au 21eme siècle.
Au final, si je devais faire un choix, je pense que j’opterais pour avoir une vie de famille. C’est bien d’avoir un métier et de l’exercer, mais si au final on peut pas s’épanouir avec les personnes qu’on aime… Je sais pas si ça aurait un sens. Mais la vie est pleine de surprises ! Je vais déjà au bout de ce que j’ai commencé, et ensuite on verra ! »
(Quai des Bergues)