Partie 1/2
« Quand j’étais petit, il s’est passé des choses… Même 25 ans après c’est encore difficile d’en parler. C’est les abus que j’ai subis quand j’avais 6 ans… Ça s’est passé plusieurs fois, pendant environ 1 an et demi. Jusqu’au moment où l’école s’est posé des questions. J’y allais plus en fait, je me cachais. Mes parents ont dit : « C’est qu’il a des problèmes, on va le mettre dans un foyer. » J’avais dit ce qui s’était passé, mais à cette époque c’était : les enfants disent des conneries, tu veux qu’on s’occupe de toi, c’est toi qui es pas bien dans la tête, etc.
Y’avait autant ma mère et mon père de fautifs que la personne concernée. Parce que les deux ils savaient très bien. Quelques années après ma mère elle m’a dit : « Oui je suis au courant, on touchait de l’argent et puis voilà ». Lui il payait, et mes parents ils étaient contents, surtout mon père qui était alcoolique comme c’est pas permis. C’est pour ça qu’ils m’avaient éloigné, pour pas que je puisse en parler. Quand tu vois que tes parents sont prêts à faire ça pour de l’argent, ça fait peur.
Et puis la vérité a éclaté le jour où cette personne est morte. Mais on fait quoi avec ça après ? D’un côté j’essaie de gérer en l’ignorant, en n’y pensant plus. Mais ça reste ancré en toi. Quand je vois dans la rue des gens qui ont des gestes un peu bizarres avec des enfants, tout de suite je vais commencer à surveiller. Y’a souvent rien du tout, mais y’a toujours une peur. Heureusement aujourd’hui ça se passerait plus comme ça. Maintenant on en parle et on le prend tout de suite au sérieux.
Après mon apprentissage, j’ai commencé la drogue. Au début pour faire la fête, puis après c’était tout le temps. Je pense que c’était lié à mon enfance, mon adolescence chaotique en foyer et tout. Les week-ends : les ecstasy et LSD. La semaine : la coke et le crack. C’était violent. La tonne d’ecsta que j’ai consommée… Je les mangeais comme des Smarties ! Y’a plus d’une fois où je suis resté pété pendant 1 semaine, sans pouvoir redescendre. C’est là où j’ai vraiment eu peur. Mais ça m’a pas empêché de recommencer, et recommencer. Jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux… »
(Cornavin)
Partie 2/2
« Quand on consomme, il nous en faut toujours. J’avais plus une thune, et j’ai pété un plomb. J’ai décidé de voler. Ça marchait, tout nickel, jusqu’au moment où je tire le sac à main d’une grand-mère et elle est tombée. Elle a rien eu, mais j’me suis dit : « Putain ! J’en suis arrivé là ! Soit j’arrête, soit j’me tire une balle ! »
Juste après, un ami m’a proposé de le remplacer à l’alpage. J’me suis dit : ah ça c’est très bien (rires) ! Le manque c’était très dur. Ça arrivait des soirs où j’me tapais la tête contre le mur tellement j’étais mal. La première gare était à 2 heures de marche, et si je descendais je pouvais plus faire mes responsabilités. J’avais quand même 14 chèvres à traire deux fois par jour. Bon, je compensais avec l’alcool pas mal. Je marchais beaucoup, j’évacuais. Je pouvais hurler, personne pouvait m’entendre. Après 2 semaines très dures, ça a commencé à aller gentiment. Après les 3 mois j’avais plus autant le manque, et j’avais découvert que si je voulais consommer, je devais beaucoup marcher pour me fatiguer.
Après je me suis attaqué à l’alcool. J’ai eu plus de peine à arrêter. La religion ça m’a aidé pour ça. Je suis devenu musulman, cette hygiène de vie ça me convient bien. Au début j’étais très pratiquant, pour réussir à combattre toutes les tentations. Et pendant longtemps je me suis coupé de tous mes amis. J’avais pas le choix. Si t’as pas de caractère et que tu veux pas, tu peux rien faire. Si tu le veux vraiment, tu te donnes les moyens d’y arriver.
Ça fait 5 ans que j’ai rien touché, à part une bière parfois. Je sais que je peux vite replonger et plus m’en sortir. Même après une bière, y’a le cerveau qui dit : « Vas-y ! Une p’tite deuxième ! » Tu dois te battre tous les jours avec tes envies. J’ai toujours eu une motivation pour m’en sortir. C’est « grâce » à ce qui s’est passé dans mon enfance ; ce qui ne tue pas rend plus fort. J’ai dû toujours dépasser mes limites, et ça a toujours payé. Je me sens beaucoup mieux, plus heureux. Et quand je suis énervé, j’ai mon grand ami le vélo (rires) ! Dans tout ce malheur, j’essaie de garder le positif. Je me contente du simple, et je me dis que chaque instant peut être un instant bien. »
(Cornavin)
Partie 1/2
« Quand j’étais petit, il s’est passé des choses… Même 25 ans après c’est encore difficile d’en parler. C’est les abus que j’ai subis quand j’avais 6 ans… Ça s’est passé plusieurs fois, pendant environ 1 an et demi. Jusqu’au moment où l’école s’est posé des questions. J’y allais plus en fait, je me cachais. Mes parents ont dit : « C’est qu’il a des problèmes, on va le mettre dans un foyer. » J’avais dit ce qui s’était passé, mais à cette époque c’était : les enfants disent des conneries, tu veux qu’on s’occupe de toi, c’est toi qui es pas bien dans la tête, etc.
Y’avait autant ma mère et mon père de fautifs que la personne concernée. Parce que les deux ils savaient très bien. Quelques années après ma mère elle m’a dit : « Oui je suis au courant, on touchait de l’argent et puis voilà ». Lui il payait, et mes parents ils étaient contents, surtout mon père qui était alcoolique comme c’est pas permis. C’est pour ça qu’ils m’avaient éloigné, pour pas que je puisse en parler. Quand tu vois que tes parents sont prêts à faire ça pour de l’argent, ça fait peur.
Et puis la vérité a éclaté le jour où cette personne est morte. Mais on fait quoi avec ça après ? D’un côté j’essaie de gérer en l’ignorant, en n’y pensant plus. Mais ça reste ancré en toi. Quand je vois dans la rue des gens qui ont des gestes un peu bizarres avec des enfants, tout de suite je vais commencer à surveiller. Y’a souvent rien du tout, mais y’a toujours une peur. Heureusement aujourd’hui ça se passerait plus comme ça. Maintenant on en parle et on le prend tout de suite au sérieux.
Après mon apprentissage, j’ai commencé la drogue. Au début pour faire la fête, puis après c’était tout le temps. Je pense que c’était lié à mon enfance, mon adolescence chaotique en foyer et tout. Les week-ends : les ecstasy et LSD. La semaine : la coke et le crack. C’était violent. La tonne d’ecsta que j’ai consommée… Je les mangeais comme des Smarties ! Y’a plus d’une fois où je suis resté pété pendant 1 semaine, sans pouvoir redescendre. C’est là où j’ai vraiment eu peur. Mais ça m’a pas empêché de recommencer, et recommencer. Jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux… »
(Cornavin)
Partie 2/2
« Quand on consomme, il nous en faut toujours. J’avais plus une thune, et j’ai pété un plomb. J’ai décidé de voler. Ça marchait, tout nickel, jusqu’au moment où je tire le sac à main d’une grand-mère et elle est tombée. Elle a rien eu, mais j’me suis dit : « Putain ! J’en suis arrivé là ! Soit j’arrête, soit j’me tire une balle ! »
Juste après, un ami m’a proposé de le remplacer à l’alpage. J’me suis dit : ah ça c’est très bien (rires) ! Le manque c’était très dur. Ça arrivait des soirs où j’me tapais la tête contre le mur tellement j’étais mal. La première gare était à 2 heures de marche, et si je descendais je pouvais plus faire mes responsabilités. J’avais quand même 14 chèvres à traire deux fois par jour. Bon, je compensais avec l’alcool pas mal. Je marchais beaucoup, j’évacuais. Je pouvais hurler, personne pouvait m’entendre. Après 2 semaines très dures, ça a commencé à aller gentiment. Après les 3 mois j’avais plus autant le manque, et j’avais découvert que si je voulais consommer, je devais beaucoup marcher pour me fatiguer.
Après je me suis attaqué à l’alcool. J’ai eu plus de peine à arrêter. La religion ça m’a aidé pour ça. Je suis devenu musulman, cette hygiène de vie ça me convient bien. Au début j’étais très pratiquant, pour réussir à combattre toutes les tentations. Et pendant longtemps je me suis coupé de tous mes amis. J’avais pas le choix. Si t’as pas de caractère et que tu veux pas, tu peux rien faire. Si tu le veux vraiment, tu te donnes les moyens d’y arriver.
Ça fait 5 ans que j’ai rien touché, à part une bière parfois. Je sais que je peux vite replonger et plus m’en sortir. Même après une bière, y’a le cerveau qui dit : « Vas-y ! Une p’tite deuxième ! » Tu dois te battre tous les jours avec tes envies. J’ai toujours eu une motivation pour m’en sortir. C’est « grâce » à ce qui s’est passé dans mon enfance ; ce qui ne tue pas rend plus fort. J’ai dû toujours dépasser mes limites, et ça a toujours payé. Je me sens beaucoup mieux, plus heureux. Et quand je suis énervé, j’ai mon grand ami le vélo (rires) ! Dans tout ce malheur, j’essaie de garder le positif. Je me contente du simple, et je me dis que chaque instant peut être un instant bien. »
(Cornavin)
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Partie 1/2
« Quand j’étais petit, il s’est passé des choses… Même 25 ans après c’est encore difficile d’en parler. C’est les abus que j’ai subis quand j’avais 6 ans… Ça s’est passé plusieurs fois, pendant environ 1 an et demi. Jusqu’au moment où l’école s’est posé des questions. J’y allais plus en fait, je me cachais. Mes parents ont dit : « C’est qu’il a des problèmes, on va le mettre dans un foyer. » J’avais dit ce qui s’était passé, mais à cette époque c’était : les enfants disent des conneries, tu veux qu’on s’occupe de toi, c’est toi qui es pas bien dans la tête, etc.
Y’avait autant ma mère et mon père de fautifs que la personne concernée. Parce que les deux ils savaient très bien. Quelques années après ma mère elle m’a dit : « Oui je suis au courant, on touchait de l’argent et puis voilà ». Lui il payait, et mes parents ils étaient contents, surtout mon père qui était alcoolique comme c’est pas permis. C’est pour ça qu’ils m’avaient éloigné, pour pas que je puisse en parler. Quand tu vois que tes parents sont prêts à faire ça pour de l’argent, ça fait peur.
Et puis la vérité a éclaté le jour où cette personne est morte. Mais on fait quoi avec ça après ? D’un côté j’essaie de gérer en l’ignorant, en n’y pensant plus. Mais ça reste ancré en toi. Quand je vois dans la rue des gens qui ont des gestes un peu bizarres avec des enfants, tout de suite je vais commencer à surveiller. Y’a souvent rien du tout, mais y’a toujours une peur. Heureusement aujourd’hui ça se passerait plus comme ça. Maintenant on en parle et on le prend tout de suite au sérieux.
Après mon apprentissage, j’ai commencé la drogue. Au début pour faire la fête, puis après c’était tout le temps. Je pense que c’était lié à mon enfance, mon adolescence chaotique en foyer et tout. Les week-ends : les ecstasy et LSD. La semaine : la coke et le crack. C’était violent. La tonne d’ecsta que j’ai consommée… Je les mangeais comme des Smarties ! Y’a plus d’une fois où je suis resté pété pendant 1 semaine, sans pouvoir redescendre. C’est là où j’ai vraiment eu peur. Mais ça m’a pas empêché de recommencer, et recommencer. Jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux… »
(Cornavin)
Partie 2/2
« Quand on consomme, il nous en faut toujours. J’avais plus une thune, et j’ai pété un plomb. J’ai décidé de voler. Ça marchait, tout nickel, jusqu’au moment où je tire le sac à main d’une grand-mère et elle est tombée. Elle a rien eu, mais j’me suis dit : « Putain ! J’en suis arrivé là ! Soit j’arrête, soit j’me tire une balle ! »
Juste après, un ami m’a proposé de le remplacer à l’alpage. J’me suis dit : ah ça c’est très bien (rires) ! Le manque c’était très dur. Ça arrivait des soirs où j’me tapais la tête contre le mur tellement j’étais mal. La première gare était à 2 heures de marche, et si je descendais je pouvais plus faire mes responsabilités. J’avais quand même 14 chèvres à traire deux fois par jour. Bon, je compensais avec l’alcool pas mal. Je marchais beaucoup, j’évacuais. Je pouvais hurler, personne pouvait m’entendre. Après 2 semaines très dures, ça a commencé à aller gentiment. Après les 3 mois j’avais plus autant le manque, et j’avais découvert que si je voulais consommer, je devais beaucoup marcher pour me fatiguer.
Après je me suis attaqué à l’alcool. J’ai eu plus de peine à arrêter. La religion ça m’a aidé pour ça. Je suis devenu musulman, cette hygiène de vie ça me convient bien. Au début j’étais très pratiquant, pour réussir à combattre toutes les tentations. Et pendant longtemps je me suis coupé de tous mes amis. J’avais pas le choix. Si t’as pas de caractère et que tu veux pas, tu peux rien faire. Si tu le veux vraiment, tu te donnes les moyens d’y arriver.
Ça fait 5 ans que j’ai rien touché, à part une bière parfois. Je sais que je peux vite replonger et plus m’en sortir. Même après une bière, y’a le cerveau qui dit : « Vas-y ! Une p’tite deuxième ! » Tu dois te battre tous les jours avec tes envies. J’ai toujours eu une motivation pour m’en sortir. C’est « grâce » à ce qui s’est passé dans mon enfance ; ce qui ne tue pas rend plus fort. J’ai dû toujours dépasser mes limites, et ça a toujours payé. Je me sens beaucoup mieux, plus heureux. Et quand je suis énervé, j’ai mon grand ami le vélo (rires) ! Dans tout ce malheur, j’essaie de garder le positif. Je me contente du simple, et je me dis que chaque instant peut être un instant bien. »
(Cornavin)
Partie 1/2
« Quand j’étais petit, il s’est passé des choses… Même 25 ans après c’est encore difficile d’en parler. C’est les abus que j’ai subis quand j’avais 6 ans… Ça s’est passé plusieurs fois, pendant environ 1 an et demi. Jusqu’au moment où l’école s’est posé des questions. J’y allais plus en fait, je me cachais. Mes parents ont dit : « C’est qu’il a des problèmes, on va le mettre dans un foyer. » J’avais dit ce qui s’était passé, mais à cette époque c’était : les enfants disent des conneries, tu veux qu’on s’occupe de toi, c’est toi qui es pas bien dans la tête, etc.
Y’avait autant ma mère et mon père de fautifs que la personne concernée. Parce que les deux ils savaient très bien. Quelques années après ma mère elle m’a dit : « Oui je suis au courant, on touchait de l’argent et puis voilà ». Lui il payait, et mes parents ils étaient contents, surtout mon père qui était alcoolique comme c’est pas permis. C’est pour ça qu’ils m’avaient éloigné, pour pas que je puisse en parler. Quand tu vois que tes parents sont prêts à faire ça pour de l’argent, ça fait peur.
Et puis la vérité a éclaté le jour où cette personne est morte. Mais on fait quoi avec ça après ? D’un côté j’essaie de gérer en l’ignorant, en n’y pensant plus. Mais ça reste ancré en toi. Quand je vois dans la rue des gens qui ont des gestes un peu bizarres avec des enfants, tout de suite je vais commencer à surveiller. Y’a souvent rien du tout, mais y’a toujours une peur. Heureusement aujourd’hui ça se passerait plus comme ça. Maintenant on en parle et on le prend tout de suite au sérieux.
Après mon apprentissage, j’ai commencé la drogue. Au début pour faire la fête, puis après c’était tout le temps. Je pense que c’était lié à mon enfance, mon adolescence chaotique en foyer et tout. Les week-ends : les ecstasy et LSD. La semaine : la coke et le crack. C’était violent. La tonne d’ecsta que j’ai consommée… Je les mangeais comme des Smarties ! Y’a plus d’une fois où je suis resté pété pendant 1 semaine, sans pouvoir redescendre. C’est là où j’ai vraiment eu peur. Mais ça m’a pas empêché de recommencer, et recommencer. Jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux… »
(Cornavin)
Partie 2/2
« Quand on consomme, il nous en faut toujours. J’avais plus une thune, et j’ai pété un plomb. J’ai décidé de voler. Ça marchait, tout nickel, jusqu’au moment où je tire le sac à main d’une grand-mère et elle est tombée. Elle a rien eu, mais j’me suis dit : « Putain ! J’en suis arrivé là ! Soit j’arrête, soit j’me tire une balle ! »
Juste après, un ami m’a proposé de le remplacer à l’alpage. J’me suis dit : ah ça c’est très bien (rires) ! Le manque c’était très dur. Ça arrivait des soirs où j’me tapais la tête contre le mur tellement j’étais mal. La première gare était à 2 heures de marche, et si je descendais je pouvais plus faire mes responsabilités. J’avais quand même 14 chèvres à traire deux fois par jour. Bon, je compensais avec l’alcool pas mal. Je marchais beaucoup, j’évacuais. Je pouvais hurler, personne pouvait m’entendre. Après 2 semaines très dures, ça a commencé à aller gentiment. Après les 3 mois j’avais plus autant le manque, et j’avais découvert que si je voulais consommer, je devais beaucoup marcher pour me fatiguer.
Après je me suis attaqué à l’alcool. J’ai eu plus de peine à arrêter. La religion ça m’a aidé pour ça. Je suis devenu musulman, cette hygiène de vie ça me convient bien. Au début j’étais très pratiquant, pour réussir à combattre toutes les tentations. Et pendant longtemps je me suis coupé de tous mes amis. J’avais pas le choix. Si t’as pas de caractère et que tu veux pas, tu peux rien faire. Si tu le veux vraiment, tu te donnes les moyens d’y arriver.
Ça fait 5 ans que j’ai rien touché, à part une bière parfois. Je sais que je peux vite replonger et plus m’en sortir. Même après une bière, y’a le cerveau qui dit : « Vas-y ! Une p’tite deuxième ! » Tu dois te battre tous les jours avec tes envies. J’ai toujours eu une motivation pour m’en sortir. C’est « grâce » à ce qui s’est passé dans mon enfance ; ce qui ne tue pas rend plus fort. J’ai dû toujours dépasser mes limites, et ça a toujours payé. Je me sens beaucoup mieux, plus heureux. Et quand je suis énervé, j’ai mon grand ami le vélo (rires) ! Dans tout ce malheur, j’essaie de garder le positif. Je me contente du simple, et je me dis que chaque instant peut être un instant bien. »
(Cornavin)