« Je suis arrivé à Genève en 2013 comme réfugié. J’étais un nomade au Tibet. On avait des yaks, des chèvres, des moutons. Avec le yak on peut faire de la laine, de la viande, du lait, du beurre. On peut tout faire avec le yak. Même du fromage de yak. On avait 45 yaks, et presque 100 animaux en tout. Au Tibet on n’est pas libre. On ne peut pas sortir et entrer librement, on ne peut pas aller voir le Dalaï Lama. Aussi, ils nous enseignent le chinois. Il y a beaucoup de difficultés. Ma famille est au Népal et moi je suis ici. J’ai deux enfants là-bas, deux filles de 17 et 10 ans. En 2019 j’ai essayé de les faire venir. Mais je ne sais pas où ça en est à cause du coronavirus. Je n’ai pas eu de réponse. Je ne sais pas s’ils pourront venir. Peut être. C’est difficile. Je me sens seul ici. Je suis seul quand je mange, je suis seul quand je dors, je vis tout seul. Tout, tout seul. »
(Parc des Bastions)
Partagez sur :
« Je suis arrivé à Genève en 2013 comme réfugié. J’étais un nomade au Tibet. On avait des yaks, des chèvres, des moutons. Avec le yak on peut faire de la laine, de la viande, du lait, du beurre. On peut tout faire avec le yak. Même du fromage de yak. On avait 45 yaks, et presque 100 animaux en tout. Au Tibet on n’est pas libre. On ne peut pas sortir et entrer librement, on ne peut pas aller voir le Dalaï Lama. Aussi, ils nous enseignent le chinois. Il y a beaucoup de difficultés. Ma famille est au Népal et moi je suis ici. J’ai deux enfants là-bas, deux filles de 17 et 10 ans. En 2019 j’ai essayé de les faire venir. Mais je ne sais pas où ça en est à cause du coronavirus. Je n’ai pas eu de réponse. Je ne sais pas s’ils pourront venir. Peut être. C’est difficile. Je me sens seul ici. Je suis seul quand je mange, je suis seul quand je dors, je vis tout seul. Tout, tout seul. »
(Parc des Bastions)