« Je suis chercheur, je travaille à l’université dans la section de la physique cosmologique. J’essaie de comprendre l’univers et de trouver la meilleure théorie qui peut décrire la structure de la matière. A présent c’est une théorie qui s’appelle Lambda Cold Dark Matter. Le problème principal de cette théorie est qu’on ne sait pas ce qu’est la nature de la matière noire. Et la prédiction que la constante cosmologique doit prendre n’est pas la même qu’on observe dans l’univers. Il y’a une différence qui est de l’ordre de 10 puissance 60. C’est un vrai problème.
Des choses comme la conservation de l’environnement m’intéressent aussi beaucoup. Parce que j’ai réalisé que je peux écrire les équations de relativité générale qui peuvent décrire l’univers, mais je ne pourrais pas te dire de quelle espèce est cet arbre ! Je me suis dit que ça n’était pas une bonne chose. Alors je vais essayer d’en apprendre plus sur le monde naturel. Si tu regardes l’univers à une grande échelle c’est très simple. Il faut avoir 5 ou 6 paramètres, comme le taux d’expansion, et mettre ces chiffres dans les équations de relativité générale et tu peux expliquer presque toutes les observations que nous avons faites jusqu’à présent. Mais les arbres ! Tu ne peux pas faire la même chose avec les arbres !
C’est aussi peut être une question philosophique. À grande échelle les choses sont très faciles à décrire et à très petite échelle c’est aussi très facile. Mais il n’y a pas d’équation qui peut décrire comment l’arbre pousse, et toutes les choses qu’il faut qu’il fasse pour vivre. Donc il y a une région des choses qui n’est pas très grande, ni très petite où les choses sont très compliquées. J’ai le sentiment que les humains eux sont en plein milieu dans cette région. Le sommet de la complexité ! »
(Parc des Bastions)
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« Je suis chercheur, je travaille à l’université dans la section de la physique cosmologique. J’essaie de comprendre l’univers et de trouver la meilleure théorie qui peut décrire la structure de la matière. A présent c’est une théorie qui s’appelle Lambda Cold Dark Matter. Le problème principal de cette théorie est qu’on ne sait pas ce qu’est la nature de la matière noire. Et la prédiction que la constante cosmologique doit prendre n’est pas la même qu’on observe dans l’univers. Il y’a une différence qui est de l’ordre de 10 puissance 60. C’est un vrai problème.
Des choses comme la conservation de l’environnement m’intéressent aussi beaucoup. Parce que j’ai réalisé que je peux écrire les équations de relativité générale qui peuvent décrire l’univers, mais je ne pourrais pas te dire de quelle espèce est cet arbre ! Je me suis dit que ça n’était pas une bonne chose. Alors je vais essayer d’en apprendre plus sur le monde naturel. Si tu regardes l’univers à une grande échelle c’est très simple. Il faut avoir 5 ou 6 paramètres, comme le taux d’expansion, et mettre ces chiffres dans les équations de relativité générale et tu peux expliquer presque toutes les observations que nous avons faites jusqu’à présent. Mais les arbres ! Tu ne peux pas faire la même chose avec les arbres !
C’est aussi peut être une question philosophique. À grande échelle les choses sont très faciles à décrire et à très petite échelle c’est aussi très facile. Mais il n’y a pas d’équation qui peut décrire comment l’arbre pousse, et toutes les choses qu’il faut qu’il fasse pour vivre. Donc il y a une région des choses qui n’est pas très grande, ni très petite où les choses sont très compliquées. J’ai le sentiment que les humains eux sont en plein milieu dans cette région. Le sommet de la complexité ! »
(Parc des Bastions)