« Les relations humaines… Avec le temps je me suis rendu compte que ce qui me rendait le plus heureuse c’est ça. Il faut avoir des expériences pour se rendre compte de ce qui nous manque quand on ne l’a plus. Sans avoir vécu le manque c’est difficile de savoir ce dont on a réellement besoin pour être bien. Ça peut être des deuils ou des choses comme ça. Des disparitions de personnes qui nous font prendre la mesure de la place que cette personne occupait dans notre vie. Toutes les ruptures que la vie nous fait subir… nous impose. Et peut-être quand on est jeune on pense qu’on s’auto-suffit un peu à soi-même, et avec le temps on se rend compte que c’est quand même bien plus agréable de partager avec d’autres personnes les choses qu’on vit.
J’ai perdu mes parents très jeune. J’étais adolescente. Entre mes 15 et 20 ans. En même temps ça m’a procuré un grand sentiment de liberté, parce que y’a plus l’autorité naturelle. Mais en même temps c’est un sentiment d’insécurité aussi. Donc je ne peux pas dire « je retourne chez mes parents » par exemple. J’ai jamais tellement pu dire « je retourne chez mes parents » dans des situations où l’on se sent plus vulnérable ou des choses comme ça. Je me suis rendu compte… je pense que chacun en a conscience, on écoute plus ou moins cette chose-là… mais on est mortel… que le temps passe vite, qu’il faut profiter.
Ça m’a rendue un peu hédoniste sur les bords. Et ça fait le tri entre ce qui est important, ce qui est pas important aussi. Ça m’a aussi obligée à trouver abri auprès de personnes. Je me suis rendu compte que j’étais pas auto-suffisante très vite, que j’étais pas très forte, que j’avais besoin des autres. Tant qu’on n’a pas fait l’expérience d’être seule ou d’être un peu démunie… on s’en rend peut-être pas compte. Puis bon c’est peut-être lié à ma personnalité aussi. J’aime pas tellement la solitude. Y’a peut être des gens qui vivent très bien avec. »
(Rive)
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« Les relations humaines… Avec le temps je me suis rendu compte que ce qui me rendait le plus heureuse c’est ça. Il faut avoir des expériences pour se rendre compte de ce qui nous manque quand on ne l’a plus. Sans avoir vécu le manque c’est difficile de savoir ce dont on a réellement besoin pour être bien. Ça peut être des deuils ou des choses comme ça. Des disparitions de personnes qui nous font prendre la mesure de la place que cette personne occupait dans notre vie. Toutes les ruptures que la vie nous fait subir… nous impose. Et peut-être quand on est jeune on pense qu’on s’auto-suffit un peu à soi-même, et avec le temps on se rend compte que c’est quand même bien plus agréable de partager avec d’autres personnes les choses qu’on vit.
J’ai perdu mes parents très jeune. J’étais adolescente. Entre mes 15 et 20 ans. En même temps ça m’a procuré un grand sentiment de liberté, parce que y’a plus l’autorité naturelle. Mais en même temps c’est un sentiment d’insécurité aussi. Donc je ne peux pas dire « je retourne chez mes parents » par exemple. J’ai jamais tellement pu dire « je retourne chez mes parents » dans des situations où l’on se sent plus vulnérable ou des choses comme ça. Je me suis rendu compte… je pense que chacun en a conscience, on écoute plus ou moins cette chose-là… mais on est mortel… que le temps passe vite, qu’il faut profiter.
Ça m’a rendue un peu hédoniste sur les bords. Et ça fait le tri entre ce qui est important, ce qui est pas important aussi. Ça m’a aussi obligée à trouver abri auprès de personnes. Je me suis rendu compte que j’étais pas auto-suffisante très vite, que j’étais pas très forte, que j’avais besoin des autres. Tant qu’on n’a pas fait l’expérience d’être seule ou d’être un peu démunie… on s’en rend peut-être pas compte. Puis bon c’est peut-être lié à ma personnalité aussi. J’aime pas tellement la solitude. Y’a peut être des gens qui vivent très bien avec. »
(Rive)