« Oh moi… j’ai beaucoup voyagé ! J’ai roulé ma bosse un peu partout ! Bon, j’ai eu de la chance parce que j’ai connu les Trente Glorieuses. A l’époque on prenait un travail, quand j’en avais marre je disais au patron « je m’en vais », je partais 5-6 mois, et quand j’avais plus d’argent c’est le patron qui venait vers moi : « Eh ! tu veux pas venir travailler chez moi ? ». Maintenant les jeunes ils font un Bac+ j’sais pas quoi, puis ils trouvent un stage non-rémunéré… à l’ONU (rires) !
J’ai voyagé partout. En Afrique, en Asie, en Inde, au Népal. Au nord de l’Inde j’étais au Ladakh, c’était la deuxième année où ils ont ouvert, parce qu’avant c’était fermé. Fiou, c’était superbe ! Le Brésil j’ai fait en long, en large, et en travers. C’est le pays que je connais le mieux. Je parle le brésilien hein ! Mais j’ai ja-mais ouvert un livre (rires) ! Ah, l’immersion c’est la meilleure chose ! Les voyages ça m’a beaucoup aidé. Le contact avec des populations, des ethnies différentes. J’aurais un fils je lui conseillerais : « Voyage ! ».
Bon, j’ai fait beaucoup d’alpinisme. C’est ça qui m’a incité à faire des voyages. Le défi c’est peut-être de mettre sa vie en jeu hein (rires) ! C’est là qu’on se rend compte de la valeur de la vie. Mais bon y’en a qui y restent… y’en a pas mal. Bon des fois il faut savoir dire non. Moi je dis toujours « un bon alpiniste c’est celui qui meurt dans son lit (rires) ! ». Bon, il lui faut un peu de chance aussi ! Il faut savoir renoncer, des fois il faut savoir dire non, des fois on le sent pas… Parfois on se dit « Ah ! on a fait je sais pas combien de kilomètres, faut absolument qu’on fasse le Mont-Blanc » et puis hop… c’est fini. Des fois on a une petite traversée, un peu délicate, et on se dit « oulala, faut pas que j’me loupe ! ». C’est là qu’on se concentre et puis qu’on fait ce qu’il faut.
Les montagnes, c’est comme les femmes, chacune a son charme (rires) ! Bon la plus haute que j’ai faite c’est le Demavend, en Iran. C’est un volcan. Mais bon c’était difficile de respirer parce que y’avait encore les vapeurs de soufre. Mais maintenant on peut plus respirer à cause du COVID alors… c’est pas mieux (rires) ! »
(Parc Mon Repos)
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« Oh moi… j’ai beaucoup voyagé ! J’ai roulé ma bosse un peu partout ! Bon, j’ai eu de la chance parce que j’ai connu les Trente Glorieuses. A l’époque on prenait un travail, quand j’en avais marre je disais au patron « je m’en vais », je partais 5-6 mois, et quand j’avais plus d’argent c’est le patron qui venait vers moi : « Eh ! tu veux pas venir travailler chez moi ? ». Maintenant les jeunes ils font un Bac+ j’sais pas quoi, puis ils trouvent un stage non-rémunéré… à l’ONU (rires) !
J’ai voyagé partout. En Afrique, en Asie, en Inde, au Népal. Au nord de l’Inde j’étais au Ladakh, c’était la deuxième année où ils ont ouvert, parce qu’avant c’était fermé. Fiou, c’était superbe ! Le Brésil j’ai fait en long, en large, et en travers. C’est le pays que je connais le mieux. Je parle le brésilien hein ! Mais j’ai ja-mais ouvert un livre (rires) ! Ah, l’immersion c’est la meilleure chose ! Les voyages ça m’a beaucoup aidé. Le contact avec des populations, des ethnies différentes. J’aurais un fils je lui conseillerais : « Voyage ! ».
Bon, j’ai fait beaucoup d’alpinisme. C’est ça qui m’a incité à faire des voyages. Le défi c’est peut-être de mettre sa vie en jeu hein (rires) ! C’est là qu’on se rend compte de la valeur de la vie. Mais bon y’en a qui y restent… y’en a pas mal. Bon des fois il faut savoir dire non. Moi je dis toujours « un bon alpiniste c’est celui qui meurt dans son lit (rires) ! ». Bon, il lui faut un peu de chance aussi ! Il faut savoir renoncer, des fois il faut savoir dire non, des fois on le sent pas… Parfois on se dit « Ah ! on a fait je sais pas combien de kilomètres, faut absolument qu’on fasse le Mont-Blanc » et puis hop… c’est fini. Des fois on a une petite traversée, un peu délicate, et on se dit « oulala, faut pas que j’me loupe ! ». C’est là qu’on se concentre et puis qu’on fait ce qu’il faut.
Les montagnes, c’est comme les femmes, chacune a son charme (rires) ! Bon la plus haute que j’ai faite c’est le Demavend, en Iran. C’est un volcan. Mais bon c’était difficile de respirer parce que y’avait encore les vapeurs de soufre. Mais maintenant on peut plus respirer à cause du COVID alors… c’est pas mieux (rires) ! »
(Parc Mon Repos)