« Bah là j’attends ma femme, parce qu’on attend un enfant. Ça va arriver, mais quand ? on sait pas. Donc impatient là, ouais, de voir sa petite tête. Je peux pas assister tout de suite parce qu’elle est aux urgences, et j’ai pas le droit d’y aller. Quand elle va accoucher j’aurai le droit, quand le travail va commencer. Elle a les contractions, mais le col n’est pas assez ouvert. Sinon ce soir faut rentrer, et faut revenir après.
Elle n’a pas peur, je suis content pour ça. Elle s’inquiète pas, c’est que du bonheur. Elle a vécu sa grossesse pleinement je pense. C’est le premier en plus. Ça va changer ma vie, beaucoup de choses. Être vraiment là pour son enfant et pour sa femme. Et j’attendais quand même ce moment là, de se battre pour sa famille, tout donner pour que tout le monde soit heureux. C’est un aboutissement. On a vécu nous deux des choses différentes, on a beaucoup profité de la vie, beaucoup voyagé. Maintenant c’est le moment de se poser, de créer cette vie de famille, avoir des projets, une maison.
On s’est super bien retrouvés, les mêmes attentes, tout. Elle me fait avancer sur tout. Rien que pour le boulot : j’étais pendant 16 ans en France dans la même boite, et je suis venu travailler ici. C’est un changement radical. Une personne qui rabaisse pas la personne, qui est toujours là à me soutenir. Avant j’avais pas connu autant ce soutien là. C’est pour ça que je me dis que pour moi c’est vraiment la bonne personne. Quelqu’un qui me booste. Parce que moi je suis un peu tranquille.
Aah, elle m’appelle ! « Allô ? Oui ? Ouais… Ok… Ils ont dit ? Ah… Ok… Ce soir ? C’est toi qui vois, si tu veux rester ou pas. On rentre et on revient après. Ok, ok. Bah je sais pas, c’est comme tu veux. Ouais, on se rejoint devant ? Mais si tu te sens pas, tu restes… Ouais… Ok. Bon bah je t’attends dehors. » Pas encore tout de suite ! On va rentrer parce qu’elle préfère qu’on soit ensemble. Elle commence à avoir mal là… Il faut que je sois là pour elle, pour soulager sa douleur. C’est du boulot ! »
(Les Augustins)
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« Bah là j’attends ma femme, parce qu’on attend un enfant. Ça va arriver, mais quand ? on sait pas. Donc impatient là, ouais, de voir sa petite tête. Je peux pas assister tout de suite parce qu’elle est aux urgences, et j’ai pas le droit d’y aller. Quand elle va accoucher j’aurai le droit, quand le travail va commencer. Elle a les contractions, mais le col n’est pas assez ouvert. Sinon ce soir faut rentrer, et faut revenir après.
Elle n’a pas peur, je suis content pour ça. Elle s’inquiète pas, c’est que du bonheur. Elle a vécu sa grossesse pleinement je pense. C’est le premier en plus. Ça va changer ma vie, beaucoup de choses. Être vraiment là pour son enfant et pour sa femme. Et j’attendais quand même ce moment là, de se battre pour sa famille, tout donner pour que tout le monde soit heureux. C’est un aboutissement. On a vécu nous deux des choses différentes, on a beaucoup profité de la vie, beaucoup voyagé. Maintenant c’est le moment de se poser, de créer cette vie de famille, avoir des projets, une maison.
On s’est super bien retrouvés, les mêmes attentes, tout. Elle me fait avancer sur tout. Rien que pour le boulot : j’étais pendant 16 ans en France dans la même boite, et je suis venu travailler ici. C’est un changement radical. Une personne qui rabaisse pas la personne, qui est toujours là à me soutenir. Avant j’avais pas connu autant ce soutien là. C’est pour ça que je me dis que pour moi c’est vraiment la bonne personne. Quelqu’un qui me booste. Parce que moi je suis un peu tranquille.
Aah, elle m’appelle ! « Allô ? Oui ? Ouais… Ok… Ils ont dit ? Ah… Ok… Ce soir ? C’est toi qui vois, si tu veux rester ou pas. On rentre et on revient après. Ok, ok. Bah je sais pas, c’est comme tu veux. Ouais, on se rejoint devant ? Mais si tu te sens pas, tu restes… Ouais… Ok. Bon bah je t’attends dehors. » Pas encore tout de suite ! On va rentrer parce qu’elle préfère qu’on soit ensemble. Elle commence à avoir mal là… Il faut que je sois là pour elle, pour soulager sa douleur. C’est du boulot ! »
(Les Augustins)